bombage

bombage [ bɔ̃baʒ ] n. m.

• v. 1968; de bomber (II)

♦ Fam. Action d'écrire, de dessiner avec de la peinture en bombe. Bombage d'un slogan. — Inscription faite à la bombe. ⇒ tag. « Le gris des murs subsistait par endroits, entre les arabesques des bombages » (Daeninckx). Effacer les bombages.

● bombage nom masculin Action d'écrire quelque chose à l'aide d'une peinture projetée à la bombe. Brushing qui s'effectue de la racine vers la pointe des mèches. Cintrage au four des feuilles de verre.

bombage

n. m. Action de bomber (sens 1 et 2).

⇒BOMBAGE, subst. masc.

Action de bomber, de donner du relief :

• [Le coiffeur au lieutenant]

— ... C'est comme pour le bombage, vous savez, par derrière? Je vous faisais bouffer au fer tous les tifs à l'alignement, lisse et rond comme une boule vernie...

GENEVOIX, Au seuil des guitounes, 1918, p. 163.

— Spécialement

♦ GRAV. Le bombage d'une planche de bois.

♦ PHOT. Procédé qui consiste à donner un léger relief à la partie occupée par le sujet.

♦ VERR. ,,Cintrage à chaud des feuilles de verre ou des glaces`` (BARB.-CAD. 1963).

1^re attest. 1863 (LITTRÉ); dér. de bomber, suff. -age. — Dernière transcr. dans DG : bon-bàj'.

1. bombage [bɔ̃baʒ] n. m.

ÉTYM. 1863; de 1. bomber.

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1 Rare. Action de bomber. || Bombage du torse. ⇒ Bombement.

2 Techn. Action de cintrer (une plaque de verre, etc.). || Bombage d'une glace.

3 Opération (brushing) par laquelle on fait bomber les cheveux. Syn. : gonflage.

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DÉR. Bombagiste.

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2. bombage [bɔ̃baʒ] n. m.

ÉTYM. Après 1968; de 2. bomber.

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♦ Fam. Action de peindre, d'écrire à la bombe (1. Bombe, 8., b.). || Le bombage d'un slogan.

Encyclopédie Universelle. 2012.